Chaque année au mois de novembre est organisée la journée « Non au harcèlement » pour sensibiliser les communautés éducatives ainsi que les enfants et jeunes. Cette journée est essentielle pour faire prendre conscience de la gravité de ce phénomène et permettre aux élèves d’avoir une scolarité épanouie.
En parallèle, des méthodes de lutte contre le harcèlement scolaire commencent à émerger. L’une d’entre elle est celle de la Préoccupation partagée (MPP) développée par Jean-Pierre Bellon. Cela peut constituer un élément central du plan de lutte contre le harcèlement scolaire dont chaque établissement doit se doter.
L’élève cible de l’intimidation reçoit le soutien d’un professionnel de l’établissement qui lui offre le cadre d’une écoute bienveillante et attentive. Il est rencontré autant de fois que cela est nécessaire de façon à l’aider à reprendre confiance en lui et à mobiliser ses ressources.
L’intervenant reçoit aussi les intimidateurs et témoins, il adopte volontairement une attitude empathique. Il ne blâme pas les intimidateurs, ne punit pas, ne culpabilise pas. Il montre qu’il est préoccupé par la situation de l’élève cible de l’intimidation.
Le harcèlement étant par nature un phénomène de groupe, l’objectif de la méthode est de défaire l’effet de groupe en ré-individualisant chacun de ses membres.
Ceux qui ont participé à l’intimidation sont incités à devenir les acteurs de la résolution du problème qu’ils ont créé. L’intervenant les place en position de réparer ce qu’ils ont fait subir à la cible.
L’intervenant est aussi obstiné que bienveillant. Il poursuivra les entretiens jusqu’à ce que les intimidateurs aient trouvé une solution et que la cible se sente mieux.
Cette méthode est décrite très précisément dans le programme pHARe.
Retrouvez, ici, d’autres ressources.
Vous êtes témoin ou victime de harcèlement scolaire ? N’attendez pas que la situation s’aggrave et composez le 3018 pour signaler une situation de cyberharcèlement et le 3020 pour une situation de harcèlement.